dimanche 9 octobre 2011

what if it never gets better?



Demain, j’ai danse. Je devrais m’en réjouir. Comme avant, quand ce soir était le plus attendu de la semaine. Mais je suis arrivée ici en ayant la vague impression de savoir danser. Sans prétention, je savais très bien que je n’avais qu’un modeste niveau. Mais tout de même. Puis je suis arrivée ici, et le premier cour a été comme un horrible coup de massue. Je suis nulle. Incapable de faire la moindre miette des enchainements qu’elles font. Il m’a fallut beaucoup d’effort pour ne pas finir en larme. Je me sentais tellement minable, indigne presque d’avoir été l’élève de Valérie. Puis dans la voiture, je me suis dit que j’y arriverai. Peut importe les difficultés. J’apprendrais. Pour avoir leur niveau. Pour les dépasser. Pour prouver qui je suis et ce que je vaux. Mais des fois, j’oublie. Toute ma bonne volonté et mes bonnes résolutions. Quand 4 fois de suite, je me foire, quand 4 fois de suite la prof me crie ce que je devrais être capable de faire. Alors ce soir, je sais plus si je dois être heureuse d’y aller demain, de passer 1h30 dans mes chaussons à me battre pour tenter d’arriver vaguement à faire quelque chose qui ressemble à ce qu’elles font. Pourtant, sans la danse, moi je ne suis plus rien du tout…
humeur : perdue
musique : going up the country

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