vendredi 7 octobre 2011

just for once, I want someone to be afraid of losing me

Quand on se dis qu'on va vaoir un blog, un journal, on croit qu'on aura le temps d'écrire dessus ou dedans. Souvent. On se dit déjà qu'on aura plein de truc à raconter sur notre petite vie. Mais en fait, on n'écrit rien, parce que la réalité c'est qu'il ne se passe jamais rien d'extraordinaire dans nos journées. La mienne n'a pas été aussi pourrie qu'on aurait pu l'imaginer être. Il faisait froid, juste comme j'aime, pour contraster avec cette chaleur étrange pour une début octobre. A 11h30, dans le vent et la cour vide, j'ai fais des photos avec mes nouvelles "amies". Nom que je rechigne encore à leur donner, parce qu'il est trop tôt pour s'attacher, parce que mes vraies amies sont loin de moi et qu'il me faudrait deux mots différents pour qualifier les unes et les autres parce que rien ne sera jamais semblable. Ça fait un moment que mon appareil était dans mon sac de cour, car j'ai recommencé, comme lors de mes derniers jours de collégienne, à le promener partout avec moi. Mais ici rien n'attirait mon œil, rien ne me semblait beau dans ce pays étranger. Mais il faut croire que certaines personnes font changer votre regard sur le monde. Peut-être en mettrais-je certaines, de ma jupe volant au vent ou du foulard d'Ophélie voulant lui apprendre la liberté...

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